Il faut bien se rendre compte que l'argent ne fait pas tout : ce n'est d'ailleurs pas toujours lui qui manque le plus dans les pays dont la situation est la plus critique. Ce qui est compliqué, c'est d'acheminer les fonds et de les rendre opérationnels au bon endroit, et surtout, entre les bonnes mains. Ce qui manquera bientôt le plus dans l'action philanthropique, ce sont les bras : les acteurs de terrain, qui connaissent leur sujet, et le traitent au plus près des besoins. C'est pourquoi je me suis engagée en faveur du parrainage d'enfants : ce n'est pas grandiose, mais c'est concret, et nous savons qui l'organise pour que ça marche !
Vous savez ce que c'est : on fait, on essaie, on se trompe, mais cela finit par avoir un sens ... Depuis mes petits débuts dans le domaine du parrainage (en 1983 !) j'ai fini par m'intéresser vraiment à ce que j'appellerai "notre vie sociale élargie".
vendredi 18 mars 2011
Japon : vers une pédagogie du don ?
Saluons le discours de France Générosités à l'occasion de la triple catastrophe qui a frappé le Japon : son président a expliqué qu'il était prématuré de faire appel aux dons. La stupeur et l'émotion étaient pourtant à leur comble, et nombre d'entre nous prêts à manifester leur solidarité. Reste qu'il faut d'abord, surtout dans un pays aussi organisé, savoir comment, où, avec qui se rendre utile ! On se souvient des fonds considérables collectés lors du tsunami de 2004 ... que l'on ne parvenait pas à affecter. Et des résultats mitigés de l'immense élan en faveur d'Haïti.
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