Tout le monde est d'accord là-dessus : l'éducation et la promotion des femmes est le meilleur moteur du développement, le plus sûr et le plus puissant. Lu encore dans
La Croix cette semaine : "Au Tchad, des paysannes relançent les affaires". Elles se rassemblent autour de projets financés par le microcrédit : fabrication de confitures ou échoppes de légumes leur permettent d'améliorer le quotidien et de construire de nouveaux projets. Et quand on leur demande si leurs époux peuvent les aider, cela les fait bien rire :
"L'argent que je gagne, je ne le donne surtout pas à mon mari ! (...)Du moment que je continue de m'occuper des enfants et du ménage, et que je travaille aux champs, mon époux est content". Sans commentaires ...
Certaines ONG ont même renoncé à former les hommes : le Barefoot College, une organisation caritative indienne oeuvrant dans le monde entier, ne fait plus confiance qu'à des candidates recrutées localement, et dont elle sait pouvoir faire en six mois des "ingénieurs aux pieds nus".
Et si la nouvelle priorité était d'éduquer les jeunes garçons ?
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